Van Gogh et ses fermiers exposés à Milan

Van Gogh et ses fermiers exposés à Milan

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Jusqu'au 8 mars, le Palazzo Reale de Milan accueille une exposition à ne pas manquer. "Van Gogh. L'homme et la terre" est une exposition qui présente une toute nouvelle interprétation des œuvres de Van Gogh, en se concentrant sur des questions liées à l' Expo 2015, puis sur la terre et ses fruits, la vie rurale, le cycle des saisons marqué par l'activité des labours, des semailles et des récoltes.

À l'époque de l'industrialisation européenne, à la fin du XIXe siècle, alors que presque tous les artistes s'intéressaient au paysage urbain, l'attention de Van Gogh s'est plutôt portée sur le paysage rural, le monde rural, la vie et les devoirs de la tradition rurale dans une perspective qui considérait les travailleurs de la terre comme des figures glorieuses et héroïques. Depuis les premiers dessins réalisés aux Pays-Bas, la rencontre avec l'impressionnisme et le néo-impressionnisme, jusqu'aux dernières années à Arles, il exprime en fait une profonde affinité et empathie à l'égard des humbles et de leur comportement digne.

À travers plus de 50 œuvres, dont des œuvres célèbres et d'autres qui n'ont jamais été exposées auparavant, le visiteur est conduit sur un chemin qui lui fait comprendre et explorer la relation entre l'homme et la nature, l'effort et la beauté. Tandis que des lettres à son frère Théo racontent les moments forts de sa vie et la genèse de ses œuvres.

Suivant le thème qui donne son titre à l'exposition, "L'homme et la terre", l'exposition explore en profondeur l'histoire du peintre et fait ressortir le côté sombre de l'artiste dans un décor que l'on peut qualifier de "crépusculaire"

L'exposition est divisée en six sections : L'homme et la terre, La vie dans les champs, Le portrait moderne, Natures mortes, Les lettres, La couleur et la vie. Le corpus de l'exposition est constitué d'œuvres du Musée Kröller-Müller d'Otterlo dont L'autoportrait de 1887, le Portrait de Joseph Roulin, 1889, Vue des Saintes Marie de la Mer, 1888, la Tête de pêcheur (1883) et Brûleur de mauvaises herbes, assis sur une brouette avec sa femme de 1883. Mais aussi Paysage avec gerbes de blé et lune montante, Portrait de Joseph Roulin, Nature morte avec une assiette d'oignons.